de la part du comité de jumelage de Volmerange
Blog ufficiale del gemellaggio Calusco d'Adda - Volmerange Les Mines Blog officielle du jumelage Calusco d'Adda - Volmerange Les Mines
martedì 31 dicembre 2013
martedì 24 dicembre 2013
Joyeux Noël !
Le comité de jumelage de Volmerange vous souhaite à toutes et à tous...
Oui, bon, c'est la crise...
BUONE FESTE!!
Il Comitato Gemellaggio Calusco augura a tutti voi e alle vostre famiglie buon Natale e un nuovo anno ricco di felicità!! BUONE FESTE A TUTTI!!
ps: ci si rivede il 7 gennaio, in partenza per Bruxelles!
ps: ci si rivede il 7 gennaio, in partenza per Bruxelles!
lunedì 16 dicembre 2013
CORRESPONDANCES (4) - LA MAIRIE
Un quatrième point commun entre nos deux communes est que nous
avons au centre de nos cités respectives ce gros bâtiment qui s’appelle la
mairie, qui est le siège de l’administration communale et dont on se dispute à
intervalles réguliers le droit de l’occuper.
Comme il sied d’ordinaire à ce genre de construction, nous constatons
que, sans toutefois rivaliser avec la Maison Blanche ou le Kremlin, nos deux mairies
ont un aspect plutôt solennel avec : - une place à l’avant, qui est nue et dallée à Calusco, mais qui à Volmerange fait comme un petit jardin de Versailles avec ses plantations autour d’une large allée pavée (le peuple qui assiste aux mariages a vocation à s’y rassembler)
- un perron qui surélève un peu le maire lorsqu’il paraît
pour annoncer le résutat des élections, perron modeste à Calusco mais à Volmerange couvert et à colonnes comme la galerie d’un manoir...
- une porte qu’on peut, dans les deux cas, qualifier de monumentale,
en proportion bien sûr de la taille du bâtiment (on ne le dit pas, mais
en France, la mairie c’est proprement le temple de la République !)
- une façade bien ordonnée, régulière et sobre, qui à Volmerange
est strictement symétrique et qui est au contraire asymétrique à Calusco (ah, voilà une différence
architecturale intéressante qui mériterait d’être psychanalysée !)
- un élément un peu noble, au sens où une simple maison d’ouvrier
autrefois n’en possédait pas, c'est-à-dire un fronton pour Volmerange et un balcon pour
Calusco, d’un côté l’esprit de la loi, toujours supérieur, et de l’autre la
hauteur nécessaire à l’exercice du pouvoir
- des fleurs aux fenêtres (en été) à Volmerange et à Calusco
des barreaux ; ici le désir de paraître une maison pimpante et accueillante, là le
souci de donner une image sérieuse, voire austère.
- une touche artistique enfin : à Calusco un bas-relief
supporté par le balcon mais dont je ne me rappelle pas ce qu’il représente, et
à Volmerange la silhouette en fer forgé d’un mineur au travail posée sur une
pierre du jardin.
Que dire encore ?
- que la mairie de Calusco est toute de
marbre à l’intérieur alors qu’à Volmerange le sol est de linoléum
- que d’un côté
les bureaux des secrétaires sont ouverts et que de l’autre on leur parle à travers un guichet
- que la mairie de Volmerange donne l’heure et pas celle de
Calusco
- qu’une des salles de conseil municipal peut accueillir un public d’une
centaine de personnes alors que dans l’autre on serait à l’étroit à partir de
la cinquième personne
- que proportionnellement à la population la municipalité
compte plus d’élus à Volmerange qu’à Calusco...
- que...
Je vous embrasse tous affectueusement.
Richard
domenica 1 dicembre 2013
L’histoire au fil des rues (7) VIA GRAMSCI
En attendant la suite de nos aventures en Lettonie, revenez
avec moi vous promener dans Calusco d’Adda. Nous étions dans via Cavalieri di
Vittorio Veneto. Tournons à gauche : nous sommes via Antonio Gramsci.
Voici sa vie.
Cette rue Antonio Gramsci de Calusco d’Adda me renvoie en
pensée à la rue Karl Marx de Dudelange... Je me souviens de mon oncle Dwight
(que j’aime beaucoup), un yankee qui après la Seconde Guerre Mondiale était
reparti chez lui en emmenant la sœur de mon père, découvrant lors de sa visite
en 2000 le nom de cette rue ; il s’était écrié, horrifié : « Oh,
my god ! How is that possible ? You europeans are really
crazy ! »(*)
Antonio Gramsci, journaliste, écrivain, essayiste, homme
politique, membre fondateur du Parti Communiste Italien, est un des principaux
penseurs du courant marxiste.
Voici sa vie.
- 22 janvier 1891 : il naît à Ales, en Sardaigne.
Pauvreté, école jusqu’à l’âge de 12 ans, travail, retour au
collège puis au lycée, service militaire, conversion au socialisme.
- 1911 : il commence ses études de philologie à
l'université de Turin.
- Eté 1913 : il adhère à la fédération de la jeunesse du
Parti socialiste, puis au Parti Socialiste Italien l'année suivante.
- Dès 1914 : il écrit dans des revues socialistes comme
Il Grido del Popolo. Il devient un journaliste réputé dont les vues sur la
question de la culture feront date.
- 1915 : il s’investit dans le combat politique au
travers de la formation politique des jeunes ouvriers.
- 1916 : il collabore à Avanti (organe du PS)
- Août 1917 : il prend part à l'insurrection ouvrière de
Turin.
- 21 janvier 1921 : il est l’un des fondateurs du Parti Communiste
d'Italie, section de la IIIe Internationale.
- De 1924 à 1926 : il est élu député de Turin. Il crée le
quotidien « L'Unità ».
- 8 novembre 1926 : arrêté par le régime fasciste et
condamné pour conspiration. Le procureur déclare : « Nous devons empêcher
ce cerveau de fonctionner pendant vingt ans. »
Onze années de captivité, mais le cerveau fonctionne :
il écrit plus de 30 cahiers (Quaderni del carcere) qui contiennent ses
réflexions sur l'histoire italienne, sur la théorie marxiste et sur
l’éducation.
- Nuit du 26 au 27 avril 1937 : malade, il meurt à Rome
quelques jours après avoir été libéré.
Voilà qui illustre parfaitement l’analyse que faisait
Gramsci de la culture : la bourgeoisie domine certes par la force, mais
aussi par le consentement, et notamment par son hégémonie culturelle qui fait
que le prolétariat adopte et défend les intérêts de la bourgeoisie. N’est-il
pas évident qu’à cet égard les Américains ont subi un sévère lavage de
cerveau ?
Mais qu’en est-il de nous-mêmes, européens ?
Richard
(*) Oh, mon dieu ! Comment est-ce possible ? Vous,
européens, êtes vraiment fous !
LA STORIA PER LE STRADE ( 7) Via Gramsci.
In attesa della continuazione delle nostre avventure in
Lettonia, tornate a passeggiare con me
per Calusco d' Adda . Eravamo in via Cavalieri di Vittorio Veneto . Giriamo a
sinistra: siamo via Antonio Gramsci .
Antonio Gramsci, giornalista, scrittore, saggista, uomo
politico, membro fondatore del Partito Comunista Italiano, è uno dei pensatori
più importanti della corrente marxista.
Ecco la sua vita .
- 22 gennaio 1891: nasce a Ales, in Sardegna.
Vita povera, scuola fino all'età di 12 anni, lavoro,
ritorno alla scuola media e poi al liceo, servizio militare, conversione al
socialismo .
- 1911: comincia i suoi studi di filologia presso
l'Università di Torino.
- Estate 1913:
aderisce alla Federazione giovanile del Partito Socialista, poi al
Partito Socialista italiano l'anno successivo .
- Dal 1914:
scrive su riviste socialiste come Il Grido del Popolo . Diventa un noto
giornalista le cui opinioni sulla questione della cultura sono considerate di
riferimento.
- 1915 : è coinvolto nella lotta politica attraverso la
formazione politica dei giovani lavoratori .
- 1916: collabora con Avanti (organo PS )
- Agosto 1917: partecipa alla rivolta dei lavoratori a
Torino .
- 21 Gennaio 1921: è uno dei fondatori del Partito
Comunista d'Italia, sezione della Terza Internazionale .
- Dal 1924 al 1926: viene eletto deputato di Torino.
Crea il quotidiano "L'Unità" .
- 8 novembre 1926: Arrestato dal regime fascista e
condannato per cospirazione. Il procuratore dice: "Dobbiamo impedire che
questa mente funzioni per 20 anni . "
Undici anni in prigione, ma il cervello funziona: scrive
più di 30 libri ( Quaderni del carcere) che contengono le sue riflessioni sulla
storia italiana, sulla teoria marxista e sull'educazione.
- La notte tra il 26 e il 27 aprile 1937: malato, muore
a Roma pochi giorni dopo essere stato rilasciato.
La via Antonio Gramsci di Calusco d' Adda mi fa tornare
in mente la via Karl Marx di Dudelange ... Mi ricordo di mio zio Dwight ( che
adoro ) , uno yankee che dopo la seconda Guerra Mondiale era tornato a casa
portando con sè la sorella di mio padre , quando ha scoperto durante la sua
visita nel 2000, il nome di quella via; aveva esclamato con orrore: " Oh ,
mio Dio ! Come è possibile ? Voi europei siete veramente pazzi ! "
Questo illustra perfettamente l'analisi della cultura
che ha fatto Gramsci : la borghesia
certamente domina con la forza , ma anche con il consenso , e in particolare
attraverso la sua egemonia culturale che
fa in modo che il proletariato adotti e difenda gli interessi della
borghesia . Non è evidente che a questo proposito gli americani hanno subito un
grave lavaggio del cervello?
Ma per quanto riguarda noi stessi, gli europei ?
Richard
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