Poursuivons dans Calusco notre promenade abandonnée il y a (déjà) quelques mois.
Débouchant de la rue
Gramsci, tournons à gauche dans via Adda, puis dans la première rue à droite : nous voilà dans
via Giacomo Matteotti.
Issu d’une famille aisée, Giacomo Matteotti est né en
1885 à Fratta Polesine, dans la province de Rovigo, en Vénétie.
Durant ses études de droit à Bologne, il prend contact avec des mouvements socialistes, dont il devient une figure de proue. Prônant la neutralité de l'Italie lors de la Première Guerre mondiale, il est emprisonné un temps en Sicile. En 1919, il est élu député du Parti Socialiste Italien alors que l'Italie connaît une grave crise sociale, économique et politique, ponctuée de grèves sévèrement réprimées.
Durant ses études de droit à Bologne, il prend contact avec des mouvements socialistes, dont il devient une figure de proue. Prônant la neutralité de l'Italie lors de la Première Guerre mondiale, il est emprisonné un temps en Sicile. En 1919, il est élu député du Parti Socialiste Italien alors que l'Italie connaît une grave crise sociale, économique et politique, ponctuée de grèves sévèrement réprimées.
Meneur avec Filippo Turati de l'aile réformiste du parti, il en est expulsé
en 1922, et participe alors à la création du Parti Socialiste Unitaire dont il
devient secrétaire général.
Les élections législatives d’avril 1924 se déroulent dans un climat de violences et de fraudes. Le Bloc National, emmené par le Parti National Fasciste de Benito Mussolini, remporte la victoire. Matteotti en dénonce les méthodes et le 30 mai, à la chambre des députés, il propose l’invalidation des élections.
Les élections législatives d’avril 1924 se déroulent dans un climat de violences et de fraudes. Le Bloc National, emmené par le Parti National Fasciste de Benito Mussolini, remporte la victoire. Matteotti en dénonce les méthodes et le 30 mai, à la chambre des députés, il propose l’invalidation des élections.
L'après-midi du 10 juin 1924, tandis qu'il se
rend à pied au parlement, il est enlevé par un groupe de squadristi fascistes.
Son corps roué de coups et poignardé ne sera retrouvé que le 16 août.
Cette courte vie me fait songer à celle de Jean Jaurès,
membre fondateur de la Section Française de l'Internationale Ouvrière (SFIO) qui
fut assassiné le 31 juillet 1914 alors qu’il tentait d’empêcher le
déclenchement de la Première Guerre Mondiale en faisant planer la menace d'une
grève générale en Europe.
Ces deux assassinats ont eu paradoxalement pour conséquence le renforcement des partis que leurs victimes prétendaient combattre : les fascistes en Italie et les bellicistes en France.
Comme elle est loin maintenant, l'Internationale !
Richard (et Wikipedia)
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