sabato 27 dicembre 2014

CIAO ADOLPHE...

Oggi è venuto a mancare il nostro amico francese Adolphe Giusti, storico volontario del gemellaggio tra Calusco d'Adda e Volmerange Les Mines. Alla famiglia di Adolphe, alla moglie Roberta e a tutta la comunità di Volmerange vanno le nostre più sentite condoglianze.

Comitato Gemellaggio Calusco


mercoledì 24 dicembre 2014

BUONE FESTE!

Il Comitato Gemellaggio Calusco d'Adda augura a tutti voi un sereno Natale e un 2015 da incorniciare!
Buone feste a voi e alle vostre famiglie,

Comitato Gemellaggio Calusco


lunedì 22 settembre 2014

IL GEMELLAGGIO E' SEMPRE PIU' VIVO!

Domenica 21 settembre si è tenuta a Calusco d'Adda la consueta Festa del Volontariato, dove tutte le associazioni del paese si sono ritrovate presso i Giardini Comunali di via dell'Immacolata per incontrare i cittadini e mostrare le iniziative e i progetti organizzati. Ovviamente non potevamo mancare noi del Comitato Gemellaggio Calusco d'Adda, che abbiamo allestito uno stand presentando ai cittadini i nostri volontari e le foto dell'ultimo nostro viaggio francese. Non sono mancate torte e dolci di ogni genere inoltre, realizzate grazie all'immensa disponibilità delle nostre e bravissime "volontarie-cuoche"!

E' stata una giornata davvero molto gradevole e divertente, che ha permesso ad altri giovani di avvicinarsi alla nostra associazione. Questo per noi è motivo di grande orgoglio e ci dà la forza di continuare a portare avanti nuovi e interessantissimi progetti con maggior forza.

Insomma, il Gemellaggio è sempre più vivo e sta riacquistando quella forza che tanto ci contraddistingueva più di vent'anni fa, quando è iniziato questo bellissimo percorso tra noi, i cittadini caluschesi e i nostri fantastici amici di Volmerange!



Il Comitato Gemellaggio Calusco d'Adda
calusco.volmerange@gmail.com





lunedì 7 luglio 2014

UNE NOUVELLE ERE POUR LE JUMELAGE


Le jumelage naît en 1989 du désir d’ouverture de la nouvelle municipalité volmerangeoise conduite par Raymond Locatelli ; il se trouve qu'Alfredo Cattaneo, maire de Calusco d’Adda, et son conseil sont enthousiastes et les premiers contacts entre les deux municipalités ont eu lieu dès l'année suivante.
 
Commence alors une belle aventure, à la découverte les uns des autres, de nos traditions, de nos cultures, de nos patrimoines respectifs avec, outre les visites d’innombrables villes et sites touristiques de part et d’autre, beaucoup de temps forts comme les séjours organisés pour les jeunes, la participation aux fêtes de « la Bora » et du 14 juillet, la prestation de l’Harmonie Municipale à Calusco et d’un groupe folklorique bergamasque à Volmerange, mais aussi la construction d’une estime réciproque et d’amitiés qui durent depuis bientôt vingt-cinq ans.
 
Beaucoup de personnes au fil des années ont rejoint le jumelage, mais beaucoup aussi l'ont abandonné en cours de route ou sont tout simplement disparues. Pour ces dernières, nous aurons toujours une pensée attendrie et reconnaissante. On doit déplorer cependant que les belles initiatives du début se soient un peu perdues et que nos échanges se limitent  à présent à un voyage annuel, tantôt à Calusco, tantôt à Volmerange.
 
La raison en est peut-être que les bénévoles, dont les plus actifs sont les mêmes depuis le début, se fatiguent, qu'ils n'ont plus l'énergie suffisante pour s'investir dans des projets qui demandent tout de même de la disponibilité et du travail. Mais c'est peut-être aussi parce que la société a changé, car ce sont de véritables bouleversements que nous avons connus en vingt-cinq ans !
Je vais tenter d'en répertorier quelques-uns, ainsi que leurs effets sur notre jumelage, du moins en ce qui concerne Volmerange-les-Mines.
 
D'abord, avec Internet, le TGV, Ryan Air, les paquebots gigantesques, les destinations "low cost and all inclusive", nous sommes devenus de plus grands voyageurs, nous partons plus souvent et plus loin, en Turquie, en Bulgarie, en Norvège, en République Dominicaine. Alors comment notre jumelage peut-il séduire de nouveaux adhérents en proposant seulement de rencontrer chaque année les mêmes personnes dans les mêmes lieux ?
 
Ensuite, avec la fin de la sidérurgie et surtout l'élargissement de l'Union européenne et la tranformation du Luxembourg en place financière, le village de Volmerange est devenu tout à coup très attractif. Est venue alors s'y installer une population nouvelle de fonctionnaires européens et d'employés de banques qui chaque matin et chaque soir de la semaine se retrouvent ensemble, mais chacun seul au volant, dans les embouteillages. Quand vient le soir, ils n'aspirent qu'à consommer du loisir, de la détente -pas à se prendre la tête ! Et quand vient le week-end, ils ne veulent plus rien faire du tout, et surtout pas 20 heures et 1440 kilomètres en autocar pour voir Calusco d'Adda. Ce qu'ils désirent, c'est du rêve... 
 
Ainsi, le niveau social moyen des foyers volmerangeois s'est considérablement élevé. Et le prix du mètre carré habitable ou constructible aussi ! Quand on est un couple d'ouvriers à Volmerange, il vaut mieux travailler à deux pour survivre... ou s'exiler. Le résultat est, là encore, un besoin de rêve, d'évasion, que le jumelage ne propose pas, ou ne propose plus.
 
J'ai enfin le sentiment que notre société villageoise se hérisse de barricades, qu'on est moins solidaire qu'autrefois, moins ouvert, qu'on se méfie toujours un peu de son prochain, que la crainte d'éventuels problèmes est plus forte que la perspective du plaisir à partager. On ne sort plus, on ne se connaît plus, Volmerange est devenu un village dortoir où chacun vit pour soi, sans s'occuper des autres.

 Tout le groupe, le 15 juin, 2014, lors de la visite de la casemate du Grand Lot, à Escherange

Eh bien, malgré tout cela, nous avons encore réussi cette année à rassembler assez de monde pour accueillir la délégation de Calusco d'Adda. Mais combien de temps encore le pourrons-nous ? Regardons-nous les uns les autres ! Combien parmi nous sont des jeunes ? Et combien parmi nous sont déjà à la retraite ? Il faut se rendre à l'évidence : une époque s'achève ; c'est la nôtre. Et si nous ne voulons pas que le jumelage dépérisse lentement, si nous voulons au contraire qu'il porte encore de beaux fruits qui profiteront à d'autres, nous devons lui donner un second souffle.

C'est pourquoi nous avons été quelques-uns (volontairement provocateurs) à proposer lors de la réunion du dimanche matin, 15 juin, 2014, que nous cessions définitivement ces voyages systématiques qui chaque année ne font se rencontrer, à quelques exceptions près, que des gens qui se connaissent déjà de longue date.
 
La réaction a été immédiate, et presque unanime : on ne touche pas au voyage ! Soit, cela prouve au moins que l'amitié entre nous n'est pas un vain mot. Nous espacerons cependant nos rencontres. C'est la décision qui a été prise : nous ne nous verrons plus de cette façon -rencontre de familles- qu'une fois tous les deux ans.

Reste maintenant à assurer l'avenir à long terme !
Revenir à nos objectifs originels fondamentaux, qui sont de mettre en contact le plus grand nombre de personnes possible et de tous les âges, de permettre que soient confrontés leurs points de vue, que leurs préjugés soient balayés, que chacune d'elle s'enrichisse des expériences des autres, qu'ainsi elles apprennent et s'éduquent, et que l'amitié ne soit pas un vieux plat dont on se régale en égoïstes, mais un généreux banquet toujours renouvelé, voilà ce que nous allons faire maintenant. 
 
Inventer et engager de nouvelles actions, renouveler nos effectifs, remplir notre mission formatrice, c'est bien le challenge qui nous attend. Retroussons nos manches !
 
Richard

lunedì 23 giugno 2014

IL DISCORSO DI MARINA A VOLMERANGE

Di seguito trovare il discorso che Marina, capogruppo del Gemellaggio Calusco durante il nostro soggiorno in Francia, ha rivolto ai nostri amici di Volmerange. Discorso, ovviamente, pronunciato in francese! Brava Marina!!


Bonsoir à tous.
Avant tout nous vous remercions de votre hospitalité. Nous adressons nos félicitations au nouveau maire à lequel nous adressons tous nos souhaits du bon travail. Nous vous portons le bonjour du notre maire et du conseil municipal. Je vous porte le bonjour de Alfredino aussi qui, malheuresement, il n'a pas pu venir cette année, mais il vous attend l'année prochaine à Calusco. En outre, je veux remercier Richard et Lino qui s'occupent du blog où vous pouvez trouver beaucoup d'histoires que montrent comme nos deux pays ont beaucoup de choses en commun.
Je voudrais dire une dernière chose.
Quand vous arrivez à Calusco, vous pouvez voir un panneau avec l'inscription: "ville jumelée avec Volmerange-les-Mines" et chaque fois que nous jeunes - comme moi, Lino, Maurizio, Gilda - voyons ce panneau, nous pensons à Alfredino et à tout le comité du jumelage que, malgré les difficultés, il a nous donné la possibilité de venir ici, de vous connaitre et nous sommes vraiment heureux de cette chance.
Merci et bon soirée!
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Buonasera a tutti,
Innanzitutto vi ringraziamo per la vostra ospitalità. Facciamo le nostre congratulazioni al nuovo Sindaco al quale auguriamo buon lavoro. Vi portiamo i saluti del nostro sindaco e di tutta la giunta. Vi porto anche i saluti di Alfredino che purtroppo quest’anno non è potuto venire, ma che vi aspetta l’anno prossimo a Calusco. Inoltre voglio ringraziare Richard e Lino che curano il blog e sul quale potete trovare molte storie che mostrano quante cose i nostri due paesi hanno in comune.
Vorrei aggiungere un’ultima cosa:
Quando arrivate a Calusco, potete vedere un cartello con la scritta “Città gemellata con Volmerange Les Mines” e ogni volta che noi giovani (come me, Lino, Maurizio, Gilda) vediamo questo cartello, pensiamo ad Alfredino e a tutto il Comitato del Gemellaggio che, nonostante le difficoltà, ci ha dato la possibilità di venire qui, di conoscervi e noi siamo veramente contenti di questa opportunità.

Grazie e buona serata!



mercoledì 28 maggio 2014

Ciao Gualtiero !

Et que le bon vent te porte, où que tu sois !

Notre temps commun, dans le cadre du jumelage, fut assez court et pourtant tu nous as laissé un bel héritage : que de bons souvenirs nous conservons de toi qui étais si fraternel et joyeux ! Tu nous a marqués aussi par ton sérieux, tes convictions, ton dévouement.
Alors, même si nous nous sommes un peu perdus de vue ces dernières années, nous ne t'avions pas oublié.


Nos pensées affectueuses vont à Maria-Pia, Marco, Marina, Pamela, Paolo et à tes petits-enfants.
  
Les photos sont là qui nous rappellent des moments heureux.
C'était au temps des échanges de jeunes.
 

Au mémorial de la résistance à Bergame.

 Dans la salle des fêtes à Volmerange.
 
 A Minitalia.
 
Chez nous (Richard et Francine), à Volmerange.
 
 Et pour toujours dans nos coeurs.

Au nom de tous ceux qui t'ont connu.
Richard






 



sabato 24 maggio 2014

13 - 16 JUIN, ECHANGES 2014

Volmerange, dimanche 25 mai.
La vie est belle. Le soleil vient de se lever dans un ciel sans nuage. A midi, nous ferons un barbecue avec les enfants. Nous discuterons gentiment de tout et de rien.

L'après-midi, j'irai voter. Au moment de choisir mon bulletin, je me rappellerai cette image http://www.liberation.fr/monde/2014/05/24/un-enfant-pleurant-de-faim-devant-un-ballon-phenomene-internet-du-mondial_1025915 qu'un ami m'a envoyée ce matin. Que ce journal retienne en titre seulement "...le phénomne Internet du Mondial" me chagrine beaucoup. Alors je vais essayer de donner au Parlement Européen un peu des couleurs que j'aime. 

Et puis, je songerai à nos amis de Calusco qui arriveront chez nous dans trois semaines.
C'est bien sûr d'une certaine façon la construction de l'Union Européenne qui nous a fait nous rencontrer, mais pas seulement : avant la volonté politique, ce sont d'abord les circonstances douloureuses de la vie, le chômage, la nécessité de l'émigration, qui par hasard ont relié Calusco à Volmerange ; aujourd'hui, c'est du passé car ils se font rares en effet, ceux qui les ont vécues.

Pour les générations qui ont suivi, notre jumelage témoigne bien sûr d'abord de ce passé. Mais il existe aussi par lui-même, parce qu'il rend actives quelques une des conditions nécessaires à la paix des peuples (silence des canons, mais aussi de l'arsenal économique) : la connaissance et la compréhension mutuelles, l'amitié. Comment en effet pourrait-on aimer ce qu'on ne cherche pas à connaître ?

Pour cette raison, ce jumelage, nous pensons qu'il vaut la peine qu'on l'élargisse. Alors, rejoignez-nous, adhérez, faites le connaître autour de vous !  Et si vous voulez héberger l'un de nos hôtes italiens, le contact est : richard.hormain@orange.fr

Voici le programme pour cette année :

Vendredi 13 juin
Arrivée à 18h, accueil par M. le maire et pot de bienvenue à la salle des fêtes
Hébergement dans les familles
 
20h30 : concert de "Vins un Vina" (groupe franco-letton) suivi de "Locomotion 69" (blues)
 
Samedi 14 juin
8h30 : Départ en autocar pour Trèves.
10h : Visite de 2 heures de la ville, à pied, avec un guide, départ Porta Nigra
12h30 : Repas au restaurant Domstein, place du marché.
Menu : Goulash, spätzle, compote de pommes + gruau aux fruits rouges
Après-midi libre, lèche-vitrine, jusqu’à 17h, retour vers 18h
 
20h30 : concert des Joyeux Lurons (brass ensemble)
 
Dimanche 15 juin
10h : visite guidée de la casemate du Grand Lot / Apéritif sur place, à l’extérieur
Repas et après-midi dans les familles
19h : repas d’au revoir, pris en charge par la commune
Animation musicale
 
Lundi 16 juin
10h : départ

martedì 13 maggio 2014

L’histoire au fil des rues (8) VIA GIACOMO MATTEOTTI


Poursuivons dans Calusco notre promenade abandonnée il y a (déjà) quelques mois.
 
 Débouchant de la rue Gramsci, tournons à gauche dans via Adda, puis dans la première rue à droite : nous voilà dans via Giacomo Matteotti.
 
Issu d’une famille aisée, Giacomo Matteotti est né en 1885 à Fratta Polesine, dans la province de Rovigo, en Vénétie.
Durant ses études de droit à Bologne, il prend contact avec des mouvements socialistes, dont il devient une figure de proue. Prônant la neutralité de l'Italie lors de la Première Guerre mondiale, il est emprisonné un temps en Sicile. En 1919, il est élu député du Parti Socialiste Italien alors que l'Italie connaît une grave crise sociale, économique et politique, ponctuée de grèves sévèrement réprimées.
 
Meneur avec Filippo Turati de l'aile réformiste du parti, il en est expulsé en 1922, et participe alors à la création du Parti Socialiste Unitaire dont il devient secrétaire général.
Les élections législatives d’avril 1924 se déroulent dans un climat de violences et de fraudes. Le Bloc National, emmené par le Parti National Fasciste de Benito Mussolini, remporte la victoire. Matteotti en dénonce les méthodes et le 30 mai, à la chambre des députés, il propose l’invalidation des élections.
 
L'après-midi du 10 juin 1924, tandis qu'il se rend à pied au parlement, il est enlevé par un groupe de squadristi fascistes. Son corps roué de coups et poignardé ne sera retrouvé que le 16 août.

Cette courte vie me fait songer à celle de Jean Jaurès, membre fondateur de la Section Française de l'Internationale Ouvrière (SFIO) qui fut assassiné le 31 juillet 1914 alors qu’il tentait d’empêcher le déclenchement de la Première Guerre Mondiale en faisant planer la menace d'une grève générale en Europe.
 
Ces deux assassinats ont eu paradoxalement pour conséquence le renforcement des partis que leurs victimes prétendaient combattre : les fascistes en Italie et les bellicistes en France.
 
Comme elle est loin maintenant, l'Internationale !

Richard (et Wikipedia)

sabato 3 maggio 2014

CORRESPONDANCES (4) LA MAIRIE


Un quatrième point commun entre nos deux communes (que nous avons d'ailleurs avec toutes les autres) est que nous avons au centre de nos cités respectives ce gros bâtiment qui s’appelle la mairie, qui est le siège de l’administration communale et dont on se dispute à intervalles réguliers le droit de l’occuper.

Comme il sied d’ordinaire à ce genre de construction, nous constatons que, sans toutefois chercher à rivaliser avec la Maison Blanche ou le Kremlin, nos deux mairies ont un aspect plutôt solennel. Cette solennité se décline parallèlement en plusieurs points :


1 - une place sur l’avant, qui est nue et dallée à Calusco, mais qui à Volmerange fait comme un petit jardin versaillais avec ses plantations autour d’une large allée pavée ; le peuple qui assiste aux mariages ou à d'autres cérémonies officielles a vocation à s’y rassembler.

2 - un perron qui élève le niveau de l’entrée, d’où un orateur peut toiser la foule, perron très modeste à Calusco mais assez haut et couvert à Volmerange, semblable à la galerie d’un manoir.

3 - une porte monumentale (en proportion bien sûr de la taille du bâtiment) ; la République mérite bien un minimum de faste, n'est-ce pas ?

4 - une façade bien ordonnée, régulière et sobre, qui à Volmerange est strictement symétrique mais qui est asymétrique à Calusco (ah, voilà une différence architecturale intéressante qui mériterait peut-être une rapide psychanalyse !)

5 - un élément noble, au sens où une simple maison d’autrefois n’en possédait pas, c’est-à-dire une sorte de fronton pour Volmerange et un balcon pour Calusco, évoquant d’un côté le caractère sacré d’un temple, de l’autre la hauteur nécessaire à l’exercice du pouvoir. Lequel des deux s’adresse au plus haut ? Je vous en laisse juge.

6 - des fleurs aux fenêtres (en été) à Volmerange et à Calusco des barreaux ; ici le désir de paraître pimpante, accueillante, là peut-être de donner une image sérieuse, voire austère.

7 - une touche artistique pour finir : à Calusco un bas-relief supporté par le balcon (mais dont je ne me rappelle pas ce qu’il représente), et à Volmerange un wagonnet de mine et la silhouette en fer forgé d’un mineur posée sur une pierre dans le jardin (mais à peine visible).

 Que dire encore ?
- que la mairie de Calusco est toute de marbre à l’intérieur alors qu’à Volmerange le sol est de linoléum,
- que d’un côté les bureaux des secrétaires sont ouverts et que de l’autre elles vous parlent derrière un guichet,
- que la mairie de Volmerange donne l’heure et pas celle de Calusco,
- qu’une des salles du conseil municipal peut accueillir un public d’une centaine de personnes alors qu'on est à l’étroit dans l’autre à partir du cinquième auditeur,
- que proportionnellement à la population, la municipalité compte plus d’élus à Volmerange qu’à Calusco,
- que … 

Ah, vraiment, que de choses excellentes nous apprenons sur nous-mêmes grâce au jumelage !

Richard

P.S. Avez-vous eu de joyeuses fêtes de Pâques ?

IL MUNICIPIO

Un quarto punto in comune tra i nostri due paesi (come con tutti gli altri) è che abbiamo al centro delle nostre città quel grande edificio chiamato “Municipio”, sede dell’amministrazione comunale e di cui ci si disputa, a intervalli regolari, il diritto di occuparlo.
Come si addice di solito a questo genere di costruzioni, possiamo constatare, senza voler competere con la Casa Bianca o il Cremlino, che esse hanno un aspetto piuttosto solenne. Questa solennità si declina sotto diversi punti:

1- Una piazza sul davanti, spoglia e pavimentata a Calusco, ma che a Volmerange è come un piccolo giardino di Versailles, con i suoi fiori e le sue piante attorno a un ampio viale pavimentato sul quale la gente si riunisce per assistere ai matrimoni o ad altre cerimonie ufficiali.
2- una scalinata che eleva l’ingresso da dove un oratore può scrutare la folla; scalinata molto modesta a Calusco, ma abbastanza alta e coperta a Volmerange, simile alla galleria di un maniero.
3- una porta monumentale (in proporzione, ovviamente, alla grandezza dell’edificio), la Repubblica merita un po’ di fasto, no?
4- una facciata ben ordinata, regolare e sobria che a Volmerange è rigorosamente simmetrica, ma che è asimmetrica a Calusco (ah, ecco una differenza architettonica interessante che potrebbe meritare una breve psicoanalisi!)
5- un dettaglio nobile, che una semplice casa non possiede, come una sorta di frontone per Volmerange e un balcone per Calusco, evocando, da un lato, la sacralità di un tempio e dall’altro l’altezza necessaria all’esercizio del potere. Quale dei due sopra è il più alto? Lascio voi giudicare.
6- fiori alle finestre (in estate) a Volmerange e sbarre a Calusco, il primo indica il desiderio di apparire aperti e accoglienti mentre il secondo sembra voler dare un’immagine seria, se non austera.
7- un tocco artistico per finire: a Calusco un basso rilievo decora il balcone (ma non mi ricordo che cosa rappresenta), a Volmerange un vagone della miniera e la sagoma in ferro battuto di un minatore, collocata su una pietra nel giardino (ma è poco visibile).

Cosa dire ancora?

- che il comune di Calusco dentro è tutto di marmo, mentre a Volmerange il pavimento è di linoleum;
- che da una parte si può parlare alle segretarie da dietro un vetro, dall’altra queste ti parlano da dietro una scrivania;
- che il Municipio di Volmerange segna l’ora, quello di Calusco no;
- che uno è dotato di una sala di consiglio che può accogliere un centinaio di persone, mentre nell’altro si sta stretti a partire dalla quinta persona in più;
- che in proporzione alla popolazione, Volmerange ha più eletti rispetto a Calusco;
-che….

Ah, davvero, quante belle cose impariamo su noi stessi grazie al gemellaggio!


Ps: Avete passato bene la Pasqua?

sabato 19 aprile 2014

BUONA PASQUA!

Il Comitato Gemellaggio di Calusco d'Adda augura a tutti voi e ai nostri cari amici di Volmerange BUONA PASQUA!




sabato 5 aprile 2014

LA VESTAGLIA DI COMPIÈGNE

La storia, a volte, percorre sentieri inaspettati, intrecciando i destini di due paesi e restituendoci a testimonianza di quel legame un oggetto insospettabile custodito in qualche museo.

I due paesi in questione sono la Francia e l’Italia e quell’oggetto è una meravigliosa vestaglia di seta verde appartenuta a Virginia Oldoini, Contessa di Castiglione e amante di Napoleone III.
Siamo nel 1856, fine della Guerra di Crimea. L’esito del conflitto è tale che non consente al Piemonte di avanzare richieste al tavolo di pace. Tuttavia, ciò che preme il Conte di Cavour è portare all’attenzione delle grandi potenze la questione italiana prima che il Congresso di Parigi si concluda.
Cavour, per riuscire nel suo intento, ha bisogno dell’appoggio di Napoleone III e per ottenerlo decide di ingaggiare la Contessa di Castiglione affinché influenzi l’imperatore convincendolo a sostenere la causa italiana: “Cercate di riuscire, cara cugina, con il mezzo che più ritenete adatto, ma riuscite”.

Virginia Oldoini ha appena diciotto anni quando giunge a Parigi, parla perfettamente cinque lingue, è straordinariamente bella, astuta e intelligente, doti che le consentiranno di muoversi agilmente nei salotti della politica.
La Contessa è una donna che ama distinguersi e la sua presenza a corte non passa inosservata, come quando a un ricevimento si fece notare per un audace abito a rete con un enorme cuore sull'inguine. All’imperatrice Eugenia che provocatoriamente osservò “Un po’ troppo in basso quel cuore, Contessa” Virginia ribatté “a me il cuore batte ovunque”.
Anticonformista ed eccentrica, Virginia dettò la moda del tempo, imponendo nell’abbigliamento l’uso del colore viola, laddove predominavano i toni del rosa, dell’azzurro e del verde. Nell’epoca in cui andavano di moda i busti si rifiutò di indossare la biancheria intima e suscitò scandalo quando si presentò alla Tuileries con un abito privo di crinolina (a quel tempo obbligatoria).




Nonostante le difficoltà iniziali, la Contessa riuscì a sedurre Napoleone III, portando a termine la sua missione. L’Imperatore accordò il sostegno della Francia al Piemonte, costruendo un’alleanza che proseguirà fino alla II Guerra di Indipendenza contro l’Austria, primo passo verso l’Unità di Italia.

Non si sa quanto effettivamente abbia pesato l’intervento della Contessa sulla decisione dell’Imperatore, tuttavia ciò ebbe un’enorme importanza per Virginia Oldoini che conservò gelosamente, per tutta la vita, la vestaglia con la quale, secondo lei, durante la notte passata con Napoleone III di Francia, cambiò la storia d'Italia.
Il suo ultimo desiderio fu di essere sepolta con quell’indumento, ma la sua volontà non fu rispettata e oggi la "storica camicia da notte di Compiègne"  è custodita nel Museo Cavouriano di Santena.

La bellezza e la sensualità di questa donna affascinante sono state immortalate negli scatti del fotografo P.L. Pierson, che la ritrarrà fino a poco tempo prima della morte.
Considerata la prima modella di fotografie di moda, la sua intraprendenza si manifestò anche in campo artistico. Fu lei a scegliere il contesto, a realizzare i costumi con cui posare, a studiare le espressioni e a suggerire le angolazioni dalle quali essere ripresa.  Intuì la modernità di questo strumento dando prova di originalità e invettiva, mostrando un “approccio artistico che nelle intenzioni e nei risultati anticipò il lavoro dei fotografi odierni”, un esempio è lo “studio sui piedi”, una serie di scatti che hanno per oggetto le gambe e i piedi della bella Contessa.

 

 


Virginia Oldoini, nata a Firenze nel 1837, morì a Parigi nel 1899.
Dopo la sua morte, la casa di Parigi dove abitava fu rovistata dalla polizia italiana che diede alle fiamme tutte le lettere e i documenti lì conservati. Gli storici del tempo misero anche in dubbio che Cavour fosse in qualche modo coinvolto in questa storia. Fortunatamente, prima di morire, la Contessa trasferì nella sua casa di La Spezia quattro enormi casse contenti i suoi diari, i documenti e molte lettere, tra cui alcune scritte dallo stesso Cavour. Solo negli anni ’50 del XX secolo le casse furono scoperte e il loro contenuto portato alla luce testimoniando la vita straordinaria di questa donna eccentrica e malinconica, il cui ricordo si è perso nei meandri della storia.

Il suo corpo è sepolto a Parigi nel Cimitero di Perè Lachaise.

Marina




La robe de chambre de Compiègne
(traduction de Richard)
L’Histoire emprunte parfois des chemins inattendus, nouant les destins de deux pays et nous restituant en témoignage de ces liens un objet insoupçonné conservé dans quelque obscur musée.
Les deux pays en question sont la France et l’Italie et cet objet est une merveilleuse robe de chambre en soie verte ayant appartenu à Virginia Oldoini, comtesse de Castiglione et maîtresse de Napoleon III.

 Nous sommes en 1856, à la fin de la guerre de Crimée. L’issue du conflit se dessine de telle façon que le Piémont ne pourra guère faire entendre ses requêtes à la table des négociations de paix. Le comte de Cavour a toutefois la volonté d’attirer l’attention des grandes puissances sur la question italienne et ce avant que le congrès de Paris se termine.

 Pour réussir dans son projet, Cavour a besoin de l’appui de Napoléon III et afin de l’obtenir, il décide d’engager la comtesse de Castiglione afin qu’elle influence l’empereur et le convainque de soutenir la cause italienne. « Cherchez à réussir, chère cousine, par n’importe quel moyen que vous jugerez adapté, mais réussissez ! »

 Lorsqu’elle arrive à Paris, Virginia Oldoini a à peine dix-huit ans, elle parle parfaitement cinq langues, elle est extraordinairement belle, rusée et intelligente, tous dons qui lui permettront de se mouvoir avec aisance dans la sphère politique.
 La comtesse est une personne qui aime se distinguer et sa présence à la cour ne passe pas inaperçue, comme lorsqu’au cours d’une réception elle se fait remarquer par une robe audacieuse tout en mailles avec un énorme coeur sur l’aine. A l’impératrice Eugénie qui, provocatrice, observe : « un peu trop bas ce coeur, comtesse », Virginia rétorque « chez moi, le coeur bat partout ».

 Anticonformiste et excentrique, Virginia fit la mode de son temps, imposant dans l’habillement l’usage de la couleur violette là où  prédominaient les tons de rose, de bleu et de vert. A cette époque où le corset était à la mode et où l’on refusait de porter de la lingerie intime, elle suscita un scandale lorsqu’elle se présenta aux Tuileries dans une robe sans crinoline (obligatoire en ce temps-là)

Nonobstant les difficultés initiales, la comtesse réussit à séduire Napoléon III, menant à bien sa mission. L’empereur accorda le soutien de la France au Piémont, scellant une alliance qui durera jusqu’à la deuxième Guerre d’Indépendance contre l’Autriche, premier pas vers l’unité de l’Italie.

 On ne sait pas dans quelle mesure l’intervention de la comtesse pesa effectivement sur la décision de l’empereur, mais cela eut une énorme importance pour Virginia Oldoini qui conserva jalousement, toute sa vie durant, la robe de chambre par laquelle, selon ses dires, durant la nuit passée avec Napoléon III de France, changea le destin de l’Italie.
 Son ultime désir fut d’être ensevelie avec ce vêtement, mais sa volonté ne fut pas respectée et aujourd’hui la chemise de nuit historique de Compiègne est conservée au musée Cavour de Santena.
La beauté et la sensualité de cette femme fascinante ont été immortalisés par les clichés du photographe P.L. Pierson qui fit son portrait jusqu’à peu de temps avant sa mort.
Considérée comme la première femme modèle de photographie de mode, son esprit d’initiative se manifesta aussi dans le domaine artistique. C’est elle qui choisissait le contexte, réalisait les costumes dans lesquels elle posait, étudiait les expressions et suggérait les angles de prise de vue. Elle pressentit la modernité de cet outil faisant preuve d’originalité et d’audace, adoptant une « approche artistique qui dans les intentions et dans les résultats anticipa les travaux des photographes d’aujourd’hui ». En est un exemple « l’étude des pieds », une série de clichés qui ont pour sujet les jambes et les pieds de la belle comtesse.
Virginia Oldoini est née à Florence en 1837 et morte à Paris en 1899.
Après sa mort, la maison où elle habitait à Paris fut fouillée par la police italienne qui dédia aux flammes toutes les lettres et documents qu’ils y trouvèrent. Les historiens de l’époque émirent un doute quant à une quelconque implication de Cavour dans cette affaire. Heureusement, avant de mourir, la comtesse avait transféré dans sa maison de La Spezia quatre énormes caisses contenant des journaux intimes, divers documents et de nombreuses lettres parmi lesquelles certaines écrites par Cavour lui-même. Ce ne fut que dans les années 50 du XXème siècle que les caisses furent découvertes et leur contenu publié, témoignant de la vie extraordinaire de cette femme excentrique et mélancolique, dont le  souvenir s’est perdu dans les méandres de l’Histoire.
Sa sépulture se trouve à Paris, au cimetière du Père Lachaise.

mercoledì 12 marzo 2014

Beaux souvenirs !


Je ne sais plus, chers amis, en quelle année (1992 peut-être ?) vous étiez venus ainsi vêtus, en référence à la brillante Renaissance Italienne, mais ce qui est sûr, c'est que nous, Volmerangeois, étions tombés sous le charme, admiratifs pour votre pays qui savait encore cultiver la fierté et le respect de ses traditions alors que nous aurions été bien en peine de trouver un groupe folklorique lorrain.

Oui, la Bora se jouait encore et c'était pour nous un extraordinaire plaisir d'y assister, avec toute cette foule massée au long des rues, la passion des concurrents et la bonne humeur qui régnait autour ces jeux faits pour amuser. Sincèrement, je n'aurais pas manqué la Bora même si on m'avait proposé le palio de Sienne à la place.

Et puis, je me rappelle un été, une semaine passée chez vous avec un groupe de jeunes volmerangeois participant au chantier de remise en état d'un sentier à Mapello. Il y avait là des jeunes de tous pays. Nous travaillions le matin et nous partions en excursion l'après-midi. Que de belles choses nous avons vues ! Et chaque soir, nous étions à la fête dans un village différent. J'ai encore en mémoire un défilé dans les rues (de Ponte San Pietro ?) avec des fanfares, des danseurs et un groupe de jeunes gens qui jonglaient avec des drapeaux, tous en costumes chamarrés ; un éblouissement !

Comme notre propre folklore, avec ses costumes de paysans et quelques chansons mal conservées, nous paraissait pauvre en comparaison ! A la vérité, nous avons oublié notre folklore au fil de notre histoire, à cause sans doute d'une industrialisation précoce, à cause des guerres et des annexions, et parce que la France nous en a fait honte afin de mieux nous intégrer (ou nous avaler !). Dommage, n'est-ce pas ?

Richard

Bei ricordi!

Non mi ricordo più, cari amici, in che anno (1992 può essere?) veniste così vestiti ispirandovi al meraviglioso Rinascimento Italiano, ma ciò che è certo è che noi Volmerangesi rimanemmo incantati, affascinati dalla capacità del vostro paese di saper coltivare ancora l’orgoglio e il rispetto delle proprie tradizioni, soprattutto considerato che noi saremmo stati appena in grado di trovare un gruppo folkloristico in Lorena.

Si, la Bora si gioca ancora ed è stato per noi uno straordinario piacere assistervi, con tutta la folla di gente ammassata lungo i bordi delle strade, la passione dei concorrenti e il buon umore che regnava attorno a questi giochi organizzati per puro divertimento. Onestamente, non mi sarei mai perso la Bora, nemmeno se mi avessero proposto di partecipare al Palio di Siena!

E poi mi ricordo un’estate, una settimana passata da voi con un gruppo di giovani volmerangesi che parteciparono a un cantiere di rimessa in sesto di un sentiero a Mapello. Parteciparono tutti i giovani del paese. Lavorammo al mattino e partimmo in escursione nel pomeriggio. Quante belle cose abbiamo visto! E ogni sera andavamo a una festa in un paese diverso. Mi ricordo ancora una sfilata per le strade (di Ponte S. Pietro?) con la banda, i ballerini e un gruppo di giovani che si destreggiavano con le bandiere, tutti fasciati in bellissimi costumi.

Al confronto noi, con il nostro folklore fatto di costumi tradizionali e qualche canzone mal conservata, possiamo apparire poveri! La verità è che abbiamo dimenticato le nostre tradizioni nel corso della nostra storia, a causa senza dubbio di una industrializzazione precoce, delle guerre, delle annessioni, e perché la Francia ce ne ha fatto vergognare al fine di integrarci meglio (o di fagocitarci?).

Un vero peccato, non credete?

martedì 4 marzo 2014

Présence italienne en Lorraine - RAYMOND LOCATELLI

Raymond, c’était notre maire de 1989 à 2002. Entre autres initiatives pour Volmerange, c’est à lui que nous devons le jumelage avec Calusco d’Adda, d’où sa maman est originaire.

Raymond est né le 26 février 1944, au village, et en vrai gars de Volmerange, il y a successivement été enfant de chœur, scout de France, clarinettiste à l’Harmonie Municipale et footballeur au Cercle Sportif avant de partir dans le sud de la France trouver le soleil et du travail grâce à sa formation de géomètre.

A son retour, en 1977, il est entré au comité du Cercle Sportif et au conseil municipal où il a siégé pendant 25 ans sans interruption, dont 13 en tant que maire. C'était un homme d’action, à la vie publique riche et dense. Même pendant son séjour à Brignoles, jeune papa, il avait fallu qu'il intègre l’équipe de rugby locale !

Tout le monde vous le dira : Raymond était un fonceur, pas toujours commode et sa diplomatie ne faisait pas dans la rondeur, mais c’était un homme de parole et de fidélité. J’en sais quelque chose pour m’être assez souvent engueulé avec lui avant qu'on aille boire un verre ensemble. Rien que pour ça, j’aurai toujours pour lui de l’estime et une pensée affectueuse. Je sais que je ne suis pas le seul.

Ciao et merci, Raymond ! Nous pensons à toi.

Richard

Présence italienne en Lorraine - RAYMOND LOCATELLI


Raymond è stato il nostro sindaco dal 1989 al 2002. Tra le nostre iniziative per Volmerange, è a lui che dobbiamo il Gemellaggio con Calusco d’Adda, paese di origine di sua madre.

Raymond è nato il 26 febbraio 1944, al villaggio, vero ragazzo di Volmerange, è stato successivamente chierichetto, scout, clarinettista alla Harmonie Municipale e calciatore al Circolo Sportivo, prima di partire per il Sud della Francia e trovare il sole e il lavoro grazie alla sua formazione di geometra.
Al suo ritorno nel 1977, è entrato a far parte del Comitato del Circolo Sportivo e del Consiglio Comunale del quale ha fatto parte per 25 anni, senza interruzioni, 13 dei quali come sindaco. E’ stato un uomo d’azione, con una vita pubblica ricca e piena. Anche durante il suo soggiorno a Brignoles, giovane papà, costituì la squadra di rugby locale!

Tutti vi diranno: Raymond è stata una persona determinata, non sempre facile e diplomatico, ma è stato un uomo di parola e affidabile. Ne so qualcosa io spesso “sgridato” da lui prima di andare a bere qualcosa insieme. Per questo ho sempre per lui stima e un pensiero affettuoso. E so di non essere il solo.


Ciao e grazie, Raymond!












domenica 23 febbraio 2014

LE PASSANTI - LES PASSANTES

Oggi voglio parlarvi di musica, di un grande della musica italiana: Fabrizio De André.
Nel 1974 il Faber (così come amava soprannominarlo Paolo Villaggio) pubblicò Canzoni, il suo settimo album, che conteneva ben undici tracce. Tra queste non passò inosservato il secondo brano del lato A, Le Passanti, una canzone straordinaria che ritengo, personalmente, una delle più belle pubblicate dal cantante genovese. A questo punto molti di voi si chiederanno: cosa c’entrano De Andrè e questa canzone con il Gemellaggio? Domanda del tutto lecita, alla quale vi rispondo immediatamente. Forse non tutti sanno che Le Passanti (Les Passantes in francese) è stata incisa nel 1972 da Georges Brassens, cantautore francese, e si basa su una poesia di Antoine Pol (poeta minore francese) che lo stesso Brassens scoprì su di una raccolta del 1918. De André, affascinato dal testo e dalla musica di questa canzone, decise di reinterpretarla in italiano, portandola al successo anche nel panorama musicale italiano. Ma di cosa parla questa canzone? Le Passanti è il canto lento che gira intorno a ciò che non abbiamo mai avuto: è lo struggimento per una felicità intravista ma mai raggiunta, con il rimpianto che diventa un'abitudine. Il testo della canzone parla della nostalgia degli amori impossibili, irrealizzati per forza d’inerzia e per mancanza di coraggio, ma che diventano consolatori nei momenti di sconforto e solitudine.

“Allora nei momenti di solitudine
quando il rimpianto diventa abitudine
una maniera di viversi insieme,
si piangono le labbra assenti
di tutte le belle passanti
che non siamo riusciti a trattenere.”


La vista di una donna (che non si è riusciti neanche a sfiorare) è un’occasione per la nostra illusione di essere un perfetto amante mancato. Questa “funzione consolatoria” ci riporta alla memoria anche una poesia di Charles Baudelaire dedicata ad una passante e contenuta nella sua raccolta “I fiori del male”. In questa poesia, il poeta rimane affascinato nel caos urbano da una donna stupenda, vestita a lutto, elegante e nobile nel portamento. Di lei nota le mani, gli occhi e lo sguardo dolcissimo, ma al tempo stesso carico di sofferenza. Non la ferma però, e sempre rimpiangerà (come cantano anche Brassens e De André) un amore consapevole ma mai colto.


Di fronte ad una canzone di tale levatura morale non si può assolutamente restare indifferenti, così come non può passare inosservato un piccolo particolare: l’Italia e la Francia sono da sempre legate da un rapporto indissolubile, soprattutto quando si parla di cultura. Fateci caso: partendo da Le Passanti cantata da Fabrizio De Andrè ci siamo ritrovati, in un attimo, in Francia, passando da Brassens a Pol, fino ad arrivare al grande Baudelaire. Insomma, due Paesi i nostri da sempre legati da una costante e immutata amicizia!

Lino

ps:  al seguente link potete ascoltare la versione di Fabrizio De Andrè: http://www.youtube.com/watch?v=HAro5MwOQxw

 
Aujourd’hui, je veux vous parler de musique, d’un grand de la musique italienne : Fabrizio De André.
En 1974, Faber (comme aimait le surnommer Paolo Villaggio) publia « Canzoni », son septième album qui comptait onze compositions. Parmi celles-ci ne passa pas inaperçu le second morceau de la face A, « Les passantes », une chanson extraordinaire que je tiens personnellement pour l’une de plus belles du chanteur génois. A cet instant, beaucoup d’entre vous se demanderont ce que De Andrè et cette chanson ont à voir avec le jumelage. Question parfaitement légitime à laquelle je réponds immédiatement.
Peut-être ne savez-vous pas que « Le Passanti » (Les Passantes, en français) a été enregistrée en 1972 par Georges Brassens, chanteur et auteur français, inspirée d’un poème d’Antoine Pol (poète mineur français) que le même Brassens a découvert dans un recueil de 1918. De Andrè, fasciné par le texte et la musique de cette chanson, décida de la reprendre en Italien, l’imposant comme un des succès du paysage musical italien. De quoi donc parle cette chanson ? Le Passanti est un chant lent qui évoque ces choses que nous n’avons jamais obtenues : c’est le chagrin qu’on a d’un bonheur entrevu mais jamais atteint, avec les regrets qui deviennent une habitude. Le texte de la chanson parle de la nostalgie des amours impossibles, non réalisées par la force de l’inertie et par le manque de courage, mais qui deviennent consolation dans les moments de découragement et de solitude.
 «  Alors, dans les moments de solitude,
Quand le regret devient une habitude,
Une manière de « se vivre ensemble »,
On pleure les lèvres absentes
De toutes les belles passantes
Qu’on n’a pas su retenir. »
 La vue d’une femme (qu’on n’a pas non plus réussi à effleurer) est l’occasion d’une illusion, de nous croire un parfait amant manqué. Cette « fonction consolatrice » nous remet aussi en mémoire un poème de Charles Baudelaire dédié à une passante et inclus dans son recueil « Les fleurs du mal ». Dans ce texte, le poète demeure fasciné, au milieu du chaos urbain, par une femme superbe, en deuil, élégante et d’un port noble. Il remarque ses mains, ses yeux et son regard très doux, mais en même temps chargé de douleur. Pourtant, il ne l’arrête pas et toujours il regrettera (comme le chantent aussi Brassens et De Andrè) un amour conscient mais jamais cueilli.
Face à une chanson d’une telle élévation morale, il est absolument impossible de rester indifférent, comme on ne peut manquer de remarquer ce petit détail : l’Italie et la France sont depuis toujours liées par un lien indissoluble, surtout lorsqu’on parle de culture. Ainsi voyez : partant des « Passantes » chantées par Fabrizio De Andrè, nous nous sommes retrouvés en France en un instant, évoquant Brassens puis Pol, pour finir par le grand Baudelaire. En somme, depuis toujours, ces deux pays qui sont les nôtres sont liés par une constante et immuable amitié !
Lino
 PS :  grâce au lien suivant, on peut entendre la version de Fabrizio De Andrè : http://www.youtube.com/watch?v=HAro5MwOQxw

lunedì 10 febbraio 2014

A propos de compétition

Amis sportifs, cisalpins et transalpins, bonjour (ou bonsoir) !

 J’ai regardé dimanche après-midi le match de rugby du tournoi des six nations entre l’équipe de France et l’équipe d’Italie.

 Ce n’est pas parce que j’aime le sport. En réalité, je déteste même le sport qui ne porte aucune des valeurs de tolérance et de fraternité que je crois primordiales et parce que le sport, pourri par les intérêts financiers et la bêtise, finit toujours par provoquer des débordements haineux et des tricheries en tous genres. Il vous en vient certainement, et sans aucun effort, de nombreux exemples à l’esprit : coups de tête, matchs truqués, fraude fiscale, combats dans les tribunes.

 Non, si j’ai regardé ce match, c’est parce que nos deux pays s’y affrontaient et que j’espérais que l’Italie battrait la France.

 Ceux qui me connaissent savent en effet que pour moi, si l’on admet qu’une compétition sportive puisse être amicale, le sport ne devrait jamais opposer des nations, des régions, des villes. Mais puisque cette forme de compétition existe, avec l’affrontement des orgueils et l’exacerbation des chauvinismes, je ne peux tenir qu’avec le faible contre le fort, avec l’outsider contre le favori. Seule m’intéresse la possibilité que David terrasse Goliath, que l’orgueil du vainqueur (spectateur ou joueur) soit ramené à des proportions qui ne pousseront pas le vaincu au désir de revanche, voire de vengeance.

 J’espère ne pas vous avoir vexés, amis transalpins, en sous-entendant que l’Italie était ici l’équipe faible. Au score de 30 à 3 à l’avantage des français, j’étais plutôt désolé mais je me suis consolé en voyant que les italiens jouaient avec intelligence, courageusement, et qu’ils méritaient vraiment de marquer. Mais comme rien n’arrivait, je me suis désintéressé de la partie.

 J’espère aussi que je n’ai pas choqué mes compatriotes français en ne supportant pas systématiquement l’équipe de France. Pourquoi en effet soutenir une équipe plutôt que l’autre ? A ce que je sache, il n’est rien, ni conflit armé, ni divergence politique, ni dissension religieuse, ni désir suprématiste, ni même de contentieux historique, qui oppose la France à l’Italie, les italiens aux français ; il n’y a donc pas de raison de créer artificiellement entre nous une opposition par le sport. Conclusion : je supporte qui je veux.


 La seule raison qui pourrait pousser deux peuples, c’est-à-dire les citoyens de deux états distincts, à s’affronter, c’est l’injustice. Et c’est précisément ce que la gouvernance européenne, tout entière occupée à favoriser et à répandre le libéralisme économique, a fait durant ces trente dernières années : mettre en compétition les plus pauvres des pays les plus riches avec les plus pauvres des pays les moins riches. Quoi de plus injuste pour tous ces gens-là que cette compétition inégalitaire -vous ne croyez pas ?

 J’espère néanmoins qu’on ne va pas, comme en 1914, organiser un match entre pauvres ! Enfin, on ne sait jamais : un petit massacre, ça relancerait bien la croissance des 1% de propriétaires les plus riches de la planète ! Je suis même sûr qu’il y en a qui y ont pensé.

Alors en prévision d’une telle éventualité, je crois que les pauvres de tous pays devraient d’ores et déjà se mettre ensemble pour monter leur équipe. Et alors là, si on jouait pauvres contre riches, vous devinez bien qui je supporterais...

Richard Hormain

 PS. Je tiens à rassurer les lecteurs : cet article n’est d’absolument aucun parti pris politique. Que nous soyons gouvernés par Pierre, Paul ou Jacqueline, ça m’est complètement égal. Ce qui compte, c’est la manière dont nous le sommes, n’est-ce pas ?

A proposito di competizione..

Amici sportivi, cisalpini e transalpini, buongiorno (o buonasera)!

Domenica pomeriggio ho assistito alla partita di rugby del torneo a sei nazioni tra Francia e Italia. Non è che io ami lo sport. In verità, detesto tutto lo sport che non porta con sé alcun valore di tolleranza e solidarietà (che ritengo essenziali) e perché lo sport, corrotto dagli interessi finanziari, ha finito ormai per provocare scontri e inganni di ogni genere. Vengono in mente facilmente alcuni esempi: testate, partite truccate, evasione fiscale, scontri in tribuna.
Né ho guardato questa partita perché si affrontavano i nostri due paesi o perché speravo che l’Italia battesse la Francia. Chi mi conosce sa, infatti, che per me una competizione sportiva sarebbe sempre amichevole, senza vedere mai opporsi paesi, nazioni o città. Ma dal momento che esiste questa forma di competizione che prevede lo scontro di orgogli e la manifestazione di sciovinismo, io non posso che tifare per il più debole, sostenere il perdente anziché che il favorito. Mi interessa solo la possibilità che Davide atterri Golia, che l’orgoglio di vincere (dello spettatore o del giocatore) sia ridotto in modo tale da non animare nei vinti un desiderio di rivalsa o di vendetta.

Spero di non aver offeso gli amici transalpini se è stato qui sottinteso che l’Italia era la squadra più debole.
Il punteggio di 30 a 3 a favore dei francesi mi è dispiaciuto, ma mi ha consolato vedere gli italiani giocare con intelligenza e coraggio, meritavano di segnare. Ma, non succedendo nulla, ho perso interesse per la partita.

Spero di non aver offeso i miei compatrioti francesi non supportando incondizionatamente la Francia.
Ma perché si deve sostenere una squadra piuttosto che un’altra? Per quel che ne so non vi è  nulla, né un conflitto armato, né una divergenza politica o religiosa, un desiderio di supremazia, né tantomeno un contenzioso storico che oppone la Franca all’Italia, gli italiani ai francesi. Non c’è dunque alcun motivo di creare una contrapposizione artificiale tra di noi con lo sport. Conclusione: io tifo chi voglio.

L’unica ragione che può portare due popoli allo scontro è l’ingiustizia. E questo è ciò che la politica europea, occupata a promuovere e diffondere il liberismo economico, ha fatto nel corso di questi ultimi trent’anni: ha messo in competizione i ricchi con i poveri, i paesi più ricchi con quelli più poveri. Cosa c’è di più ingiusto di una competizione ineguale?
Spero che non sarà organizzata, come nel 1914, una partita tra poveri! Non si sa mai: un piccolo massacro consentirebbe di aumentare la crescita di ben l’1% per i più ricchi proprietari del mondo.. Sono sicuro che qualcuno ci ha pensato.. Quindi, in attesa di un tale evento, credo che i poveri di tutti i paesi dovrebbero unirsi per creare la loro squadra.

E se si dovesse giocare la partita poveri contro ricchi, è facile intuire per chi tiferei..



PS: Voglio rassicurare i lettori: questo articolo non contiene alcun pregiudizio politico. Che noi siamo governati da Pietro, Paolo o Jaqueline, è indifferente. Ciò che conta è come siamo, o no?